Islamophobie : La preuve qu’elle « n’existe pas »

L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.

Politis  • 14 avril 2021
Partager :

Vendredi 9 avril, un incendie criminel ravageait une porte de la mosquée Arrahma à Nantes. Après vingt-quatre heures d’investigations, la police recherche « un homme marginalisé et alcoolisé »… Circulez, il n’y a rien à voir ! Ce même 9 avril, un néonazi de 24 ans qui avait menacé de s’en prendre à une mosquée du Mans était écroué. Dimanche 11, à la veille du ramadan : la mosquée Avicenne de Rennes se réveille souillée de graffitis : « 732 Charles Martel, sauve-nous », « Non à l’islamisation », « Les croisades reprendront », « Mahomet prophète pédophile »… « Ceux qui s’attaquent à des lieux de culte sont des séparatistes », déclare alors Gérald Darmanin. Le ministre de l’Intérieur, en bon pompier pyromane, a même immédiatement fustigé sur Facebook des « actes musulmans »… un lapsus corrigé quelques heures plus tard par une condamnation ferme d’actes « antilusulmans » (sic). Racistes et islamophobes auraient été plus clairs.

Brèves
Temps de lecture : 1 minute
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don