Le délicat virage vert de la CGT
En s’emparant de la transition écologique, la CGT tente de moderniser son discours et force les écolos à rendre leur projet plus crédible aux yeux des travailleurs. Mais ce tournant ravive des dissensions internes au syndicat.
dans l’hebdo N° 1653 Acheter ce numéro

© FIORA GARENZ / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Les initiatives communes de la CGT avec Greenpeace et la vingtaine de membres de Plus jamais ça ne font pas l’unanimité en interne. Les « étonnements » et « interrogations » soulevés par ce virage écologique de la direction confédérale ont récemment laissé place à des réactions franchement hostiles de certaines composantes du syndicat. Laurent Brun, secrétaire de la CGT-Cheminots et principal opposant à Philippe Martinez, dénonce un rapprochement avec des organisations qui font du « lobbying » sans « base sociale », dans un courrier interne adressé le 19 mars au bureau confédéral, l’organe exécutif de la CGT : « La création de collectifs locaux est encore plus fourre-tout puisque nous y retrouvons des associations antinucléaires (Tchernoblaye, Halte aux nucléaires Gard, Sortir du nucléaire, etc.), Stop Linky/5G, collectifs gilets jaunes, parti occitan…
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