« Deacon King Kong », de James McBride : Des fourmis et des hommes

Deacon King Kong, de James McBride, dépeint avec tendresse et humour un quartier de Brooklyn, à New York, à l’aube des années 1970.

Pauline Guedj  • 30 juin 2021 abonné·es
« Deacon King Kong », de James McBride : Des fourmis et des hommes
© Chia Messina

Au cœur de Deacon King Kong, le nouveau roman du saxophoniste et écrivain James McBride, se trouve un pur moment de bravoure littéraire. Sur quelques pages, l’auteur raconte le déferlement d’une colonie de fourmis dans un lotissement d’immeubles à loyer modéré de Brooklyn. On suit les insectes depuis leur origine brésilienne jusqu’à leur arrivée à New York, dissimulés dans la boîte à déjeuner préparée par une ex-épouse vengeresse. Puis les fourmis sont déversées au sol et suivent des canalisations, avant de se déployer chaque année à la même période dans les immeubles.

McBride montre le mouvement des insectes et, par leur biais, pénètre dans les -appartements, évoque les habitudes des résidents, justifiant ou non l’installation prolongée des insectes dans leur logement, et détaille leur réaction

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Littérature
Temps de lecture : 4 minutes