Le socialisme dans tous ses sens

Joseph Andras publie deux récits, l’un sur le jeune Hô Chi Minh à Paris, l’autre sur ce que les humains font subir aux animaux.

Christophe Kantcheff  • 30 juin 2021 abonné·es
Le socialisme dans tous ses sens
Le futur Hô Chi Minh entouré d’autres délégués du 5e congrès de l’Internationale communiste, à Moscou en 1924, un an après son départ de France.
© SPUTNIK/AFP

Joseph Andras écrit, dès la première page d’Au loin le ciel du Sud, utilisant la deuxième personne du singulier pour s’adresser à lui-même : « Tu n’as jamais chéri que les derniers, les perdants, les foireux, les malfichus, les ignorés et ceux-là, mis bas sous sale étoile, qui pas une broque ne valent. » Dans ses livres précédents, Joseph Andras s’est en effet intéressé à des personnages qui n’avaient pas attiré la lumière : Fernand Iveton, militant du Parti communiste algérien, condamné à mort pendant la guerre d’Algérie sans avoir versé le sang (De nos frères blessés, Actes Sud, 2016), Alphonse Dianou, militant du Front de libération nationale kanak et socialiste, tué avec dix-huit autres Kanaks dans la grotte d’Ouvéa en 1988 (Kanaky, Actes Sud, 2018).

En consacrant l’un des deux récits qu’il fait paraître ces jours-ci à Hô Chi Minh, figure mondiale de l’anti-impérialisme, Joseph Andras aurait-il changé

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Littérature
Temps de lecture : 5 minutes