Après Angela Merkel, le champ des possibles
Les élections législatives du 26 septembre sont les premières depuis 2005 sans l’actuelle chancelière, dont le parti est affaibli. Le SPD remonte, les Verts restent forts.
dans l’hebdo N° 1669 Acheter ce numéro

© Malte Ossowski / SVEN SIMON / SVEN SIMON / dpa Picture-Alliance/AFP
Le nouveau rapport du Giec sur l’aggravation de la crise climatique, les inondations meurtrières qui ont ravagé des villages et tué plus de 180 personnes en juillet dans l’ouest du pays… Les événements de l’été auraient dû placer la question environnementale au cœur de la campagne des élections législatives allemandes du 26 septembre. Mais si la politique climatique était bien débattue au printemps, à la suite d’une décision de la Cour constitutionnelle qui avait retoqué la loi climat du gouvernement d’Angela Merkel, les discussions de fond sur les programmes sont presque absentes à quelques semaines du scrutin. Et, depuis mi-août, c’est l’actualité de l’Afghanistan qui domine les débats outre-Rhin, entre les ratés des services de renseignement – qui n’avaient pas vu venir l’avancée aussi rapide des talibans –, les évacuations en cours et la question de l’accueil des réfugiés. Après les seize ans de pouvoir d’Angela Merkel, ces législatives rebattent pourtant les cartes politiques.
Dans les sondages, les Verts sont aujourd’hui crédités de 16 à 20 % des voix. Ce qui serait déjà autour du double de leur score de 2017 (8,9 %). Ils ont donc de bonnes chances de faire partie du gouvernement qui sortira des élections. En mai, certains sondages voyaient même les Verts talonner le parti de Merkel, voire le dépasser. Ce qui a un temps placé
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