La police grecque maltraiterait régulièrement les migrants
L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.
dans l’hebdo N° 1683 Acheter ce numéro
L’histoire est digne d’une dictature. Le 3 septembre, un interprète afghan, vivant légalement en Italie et salarié de l’agence européenne de surveillance aux frontières Frontex, est pris pour un exilé gagnant -l’Europe dans un bus roulant vers Thessalonique. Il a fini jeté dans un canot au milieu d’une rivière en direction de la Turquie, nu, le corps couvert de traces de coups, après avoir été dépouillé par des -policiers grecs de tous ses documents, de son argent, de son téléphone, et avoir subi nombre de maltraitances dans un ou des centres de détention secrets par des hommes en uniforme non identifiables… Cet homme aurait en fait connu le sort réservé à nombre de réfugiés interpellés en Grèce. Selon Amnesty International, son cas révèle « jusqu’où la Grèce est prête à aller pour renvoyer illégalement des exilés et le -dissimuler ».
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