Greg Tate ou l’heureux mélange
Disparu en décembre, le critique et écrivain était un grand penseur de l’Amérique et des mondes afro-diasporiques. Il s’était confié à nous en 2016.
dans l’hebdo N° 1692 Acheter ce numéro

© Stephen Lovekin/GETTY IMAGES NORTH AMERICA /AFP
Greg Tate, disparu le 7 décembre, était l’une des plus belles plumes de la critique américaine. En France, on le connaissait mal, ses principaux articles et recueils n’ayant jamais été traduits. Pourtant, il comptait parmi les principaux penseurs de la musique noire, et plus largement des arts américains, pouvant enchaîner dans le même ouvrage un éloge de Michael Jackson et une réflexion sur les romans de Don DeLillo.
Dans la lignée des écrits d’Amiri Baraka (1) sur le jazz, les textes de Tate prônaient la nécessité d’inscrire la critique dans une analyse sociologique et historique de la vie des artistes et de l’industrie de la musique. Son objectif, lorsqu’il écrivait sur les arts africains-américains : comprendre comment les Noirs « pensent mentalement, physiquement et émotionnellement », et rendre compte de l’histoire artistique d’un peuple.
Dans ses écrits, et ce dès ses publications dans
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