Dans les universités, l’espoir d’un 3e tour social
Dans les établissements d’enseignement supérieur, souvent en première ligne des mouvements sociaux, les étudiants affichent leur frustration après le résultat du premier tour.
dans l’hebdo N° 1702 Acheter ce numéro

© Anna Margueritat / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Deux banderoles rayées sortent des fenêtres du troisième étage de la Sorbonne. Taguées à la bombe de peinture rouge, elles affichent ce slogan : « Ni Le Pen ni Macron ». Ce fut le principal mot d’ordre de cette occupation, qui aura duré un peu plus de 24 heures, du mercredi 13 au jeudi 14 avril. Lancée après une assemblée générale antifasciste ayant rassemblé plus de 500 personnes, à la surprise collective y compris de ses organisateurs, cette occupation avait pour but de « lancer le troisième tour social » pendant l’entre-deux tours, quelques jours après le choc des résultats du premier tour du scrutin présidentiel. Ce mouvement à la Sorbonne n’est pas isolé : il a été précédé d’une occupation à l’École normale supérieure dès le lundi et d’une tentative de blocage de l’université Paris-8-Saint Denis, et suivi de blocages à Sciences Po Paris, Nancy et Lyon, et dans toute une série de lycées parisiens le 19 avril, qui sont toujours en cours à l’heure où nous écrivons ces
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