« Le Jeune Homme » : Annie Ernaux en toutes lettres

Le Jeune Homme est un récit où le rôle du temps est majeur, tandis que le « Cahier de l’Herne » convainc par sa richesse.

Christophe Kantcheff  • 9 mai 2022 abonné·es
« Le Jeune Homme » : Annie Ernaux en toutes lettres
© Ulf Andersen/Aurimages/AFP

I l me vouait une ferveur dont, à cinquante-quatre ans, je n’avais jamais été l’objet de la part d’un amant. » En trente pages, Annie Ernaux raconte dans Le Jeune Homme cinq ans d’une relation en tous points inégale. Au gré d’une écriture compacte, aux ellipses radicales, riche de détails significatifs et de sentences implacables, ce texte, dans la droite ligne de son œuvre, est celui des renversements : Annie Ernaux y est la dominante, après avoir toujours été la dominée ; le passé semble revenir devant elle, à la manière

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Littérature
Temps de lecture : 2 minutes