Pour les prisonniers corses, un « apaisement » relatif

L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.

Politis  • 18 mai 2022
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Après des émeutes en Corse début mars, à la suite de l’agression mortelle contre Yvan Colonna par un détenu jihadiste à la prison d’Arles, le Premier ministre, Jean Castex, « dans un esprit d’apaisement », avait autorisé le 11 mars – en application du droit pénitentiaire – la levée du statut de « détenu particulièrement surveillé » (DPS) pour Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, les deux autres condamnés pour le meurtre du préfet Érignac. Permettant ainsi leur transfert à la prison de Borgo, près de Bastia. Toujours en application du droit, l’autorité judiciaire a fini par accorder à Pierre Alessandri, 63 ans, le droit de travailler hors de prison, à sa troisième demande. Incarcéré depuis 1999 et condamné (comme Alain Ferrandi) à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 18 ans, il est pourtant « libérable » depuis mai 2017. Mais le Parquet national antiterroriste a interjeté appel. Un appel « suspensif ».

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