Les fragments de Philip Glass
Sylvain Fanet livre un portrait éclaté et passionnant des trajectoires de Philip Glass.
Concocter en moins de trois cents pages une réflexion aboutie sur le compositeur américain Philip Glass est un vrai défi. D’abord, Glass appartient à la catégorie, difficile à saisir, des artistes touche-à-tout, qui multiplie les genres (de la musique minimaliste à la pop), les formes (des Études aux musiques de film) et les supports (enregistrements en studio et en concert, mises en image avec la complicité de réalisateurs). Ensuite, Philip Glass a longtemps été, particulièrement en France, l’objet d’attaques virulentes. « Rien n’est plus bête que les Études de Glass qui sont si connes qu’elles sont déjà mortes », a-t-on pu lire dans Le Nouvel Observateur. Une violence qui laisse songeur.
Pour relever la gageure présentée par cet artiste ultra-productif et controversé, Sylvain Fanet fait le choix de ne pas opter pour un récit chronologique. Le texte n’est pas une biographie, mais plutôt un voyage à travers la carrière de Glass qui multiplie les entrées thématiques, un peu à la manière d’une courte encyclopédie.
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