Prison: Soins méprisés

L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.

Politis  • 13 juillet 2022
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« Je reste 24 heures/24 dans ma cellule, diminué par des douleurs dorsales sans avoir accès au kiné » ; « Je suis privé de lecture faute de lunettes adaptées » ; « Je n’ai pas pu emmener mon appareil dentaire lors de mon incarcération. Or je n’ai plus de molaires. Alors comme je ne peux pas mâcher, on me prescrit des médicaments contre la mauvaise digestion et les brûlures d’estomac. » Ce sont là quelques témoignages de ce rapport de l’Observatoire international des prisons (OIP) articulés autour des soins particuliers en détention (ophtalmo, kiné, dentiste, dermato, etc.), trop souvent compliqués, parfois même impossibles. En cause, les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous à l’unité sanitaire, l’annulation fréquente des extractions médicales programmées au centre hospitalier de rattachement, les conditions d’extraction particulièrement dissuasives, souvent indignes et non respectueuses du secret médical.

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