« La combattante » de Camille Ponsin : le savoir qui sauve

Le documentariste dresse le portrait d’une militante infatigable dont les connaissances sur le Darfour lui permettent d’aider efficacement les exilés.

Christophe Kantcheff  • 4 octobre 2022 abonné·es
« La combattante » de Camille Ponsin : le savoir qui sauve
© Photo : Minima Production.

Le film s’ouvre sur une vieille dame dans son appartement. Elle est d’un âge avancé, marche précautionneusement entre des piles de dossiers et l’imprimante de son ordinateur. Elle cherche des documents, ne se souvient plus où elle les a rangés. On ne sait encore rien d’elle, mais il est manifeste que cet appartement ne correspond pas à l’idée que l’on se fait d’un intérieur voué au repos. Le lieu respire au contraire l’activité, traduit la présence d’une femme encore sur la brèche.

Telle est Marie-José Tubiana, 90 ans au moment du tournage de La Combattante, ethnologue à la retraite, certes, mais apportant son aide précieuse et décisive aux Soudanais qui, déboutés du droit d’asile par l’Ofpra, engagent un recours. Marie-José Tubiana est en effet spécialiste du Darfour. Mais c’est trop peu dire tant ses connaissances historiques, linguistiques et humaines sur cette région de l’ouest du Soudan sont amples, profondes. Intimes.

Photo : Minima Production.

Elle a découvert

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Cinéma
Temps de lecture : 4 minutes