Un (post-)fascisme devenu fréquentable
L’oeil de Politis sur l’actualité de la semaine en bref.
Giorgia Meloni est la première femme à s’installer Palazzo Chigi, le « Matignon » italien. Fondatrice du parti Fratelli d’Italia (FdI), en tête des élections législatives de septembre, elle n’a jamais caché sa bonne opinion du régime mussolinien, tout en se présentant (simplement) comme « post-fasciste ». Tout un programme… D’abord embarrassés, les dirigeants européens ont, comme Emmanuel Macron, feint d’hésiter à la rencontrer.
Mais pas de panique : la présidente du Conseil a réaffirmé qu’elle se rangeait dans le camp atlantiste, et contre Poutine dans le conflit ukrainien. Et, surtout, qu’elle était disposée à respecter les règles du marché concurrentiel européen ainsi que la monnaie unique. Les affaires continueront bien avec la troisième économie de l’Union ! Macron, Ursula von der Leyen ou Charles Michel respirent. Tant pis pour les immigrés, les personnes LGBT et les plus pauvres, qui seront les premières cibles de sa politique. L’Union européenne (néolibérale) vaut bien ça.
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