« Le Train de Proust » : destination méconnue
Bertrand Leclair révèle en quoi la Recherche est un récit initiatique et où elle emmène son lecteur.
dans l’hebdo N° 1731 Acheter ce numéro

© Leemage via AFP.
À l’occasion de la commémoration du centenaire de la mort de Marcel Proust, il est possible d’éviter de se conduire en touriste littéraire. De se focaliser sur l’auteur, sa personnalité, son cadre de vie et ses amis, aux dépens de l’œuvre. De ne voir dans À la recherche du temps perdu qu’un chef-d’œuvre clos sur lui-même, une cathédrale de langue morte, un roman admirable mais réifié et pétrifiant.
En lisant le livre passionnant de Bertrand Leclair, par exemple. Son titre, choisi pour moult raisons développées par l’auteur, induit du mouvement. Si Bertrand Leclair est lui-même écrivain et critique, son Train de Proust est avant tout celui d’un lecteur.
Lecteur transporté, pénétré, dont les différentes lectures de la Recherche – sept en tout, pour le moment – constituent la base de la réflexion, bien davantage que les études des « proustiens ». Non qu’il récuse leur savoir. Mais il leur préfère la connaissance, celle qui vient de
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