Grèves : qui « pénalise » les Français ?

Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites commençait à s’organiser, Élisabeth Borne a cru bon, le 12 janvier, de lancer « un appel à la responsabilité » des syndicats. La Première ministre leur a enjoint de « ne pas pénaliser les Français », en marge d’un déplacement à Disneyland Paris, lieu emblématique d’un monde apaisé, épargné par les conflits.
Adepte de la pensée Disneyland, la présidente du groupe des députés Renaissance Aurore Bergé a déclaré lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro que, s’il y a « un droit de grève qui existe, ce droit de grève n’est pas un droit de blocage ». « On ne peut pas avoir une poignée de personnes qui génèrent une pagaille pour des millions de Français », a-t-elle poursuivi.
Évidemment, elle ne parlait pas d’Emmanuel Macron, d’Élisabeth Borne et du gouvernement, qui s’entêtent, contre la volonté d’une très large majorité de la population, à vouloir lui imposer de travailler deux ans de plus, souvent pour gagner moins, et compenser ainsi par cet « impôt sur la vie » les trop nombreuses baisses d’impôts et subventions accordées aux entreprises sans contreparties.
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