« Le piège de Huda » : une autre arme de guerre
Le réalisateur palestinien Hany Abu-Assad montre comment le soupçon minant la société palestinienne aide les occupants israéliens.
dans l’hebdo N° 1743 Acheter ce numéro

Une phrase d’un personnage du film du réalisateur palestinien Hany Abu-Assad, Le Piège de Huda, résume la cynique stratégie israélienne d’occupation des territoires : « C’est plus facile d’occuper une société qui se réprime elle-même. » On en comprendra le sens au fil de ce récit tiré de faits réels.
Huda (Manal Awad), la coiffeuse, drogue Reem (Maisa Abd Elhadi), sa cliente, la dénude et la photographie dans les poses les plus compromettantes. Le piège se referme sur la jeune mère désormais contrainte de renseigner les autorités d’occupation.
Perpétuel soupçonIl serait moins redoutable si la société palestinienne ne faisait pas peser sur les femmes un perpétuel soupçon et si le mari n’était pas en proie à une jalousie
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