Cent jours en Ukraine
Maître italien de la bande dessinée, Igort relate dans cet opus les débuts de la guerre en Ukraine. Entre texte et dessin réaliste, son livre rend hommage aux anonymes pris dans les rouages de l’histoire.
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© Igort
Sur une page type cahier d’écolier, deux phrases : « Une guerre n’est jamais qu’une saloperie de guerre. Il n’y a pas d’épopée, pas de gloire, que de la misère. » Elles ouvrent Les Cahiers ukrainiens. Journal d’une invasion, d’Igort, publié chez Futuropolis en ce mois de février 2023, soit un an après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.
Elles ferment aussi cet ouvrage réalisé dans l’urgence par l’auteur de bande dessinée italien, dont le véritable prénom – Igor, sans « t » – témoigne de l’amour de ses parents pour « la culture russe, la littérature russe, la musique russe ». « J’ai grandi en écoutant les histoires des grands écrivains par la voix de ma grand-mère, avant même que j’apprenne à lire… » écrit celui qui a aussi vécu en Ukraine, où il a rencontré son épouse.
Tout soupçon d’une publication opportuniste tombe ainsi d’emblée. Avant ces Cahiers-ci, Igort en a d’ailleurs publié deux autres qui témoignent de son intérêt pour l’histoire de l’Ukraine et de la Russie, en 2010 et en2012, après quoi il s’est orienté vers
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