« La Romancière, le film et le heureux hasard » : éloge du désir et de la légèreté
Dans son nouveau film, Hong Sangsoo évoque avec des biais sa méthode de cinéaste.
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Hong Sangsoo fait du cinéma en artisan. Il lui suffit de quelques comédiens – dont, la plupart du temps, son épouse, Kim Minhee –, d’un ingénieur du son, et l’affaire est réglée, le cinéaste sud-coréen assurant les autres postes : cadre, lumière, montage…
Sur le tournage, les dialogues sont écrits le jour pour le lendemain. Les maîtres mots de cette « méthode » sont l’intuition et la légèreté. Hong Sangsoo enchaîne ainsi les films encore plus rapidement qu’en son temps Éric Rohmer, avec lequel existent bien des points communs.
De cette façon de faire, il est question dans La Romancière, le film et le heureux hasard, le vingt-septième long-métrage d’Hong Sangsoo. Alors qu’elle ne parvient plus à écrire, une écrivaine, Junhee (Lee Hyeyoung), souhaite réaliser son premier film. Elle fait alors des rencontres fortuites.
La première est celle d’un cinéaste, Hyojin (Kwon Haeyo), qui, aux yeux de Junhee, ne s’est pas suffisamment battu pour adapter l’un de ses romans. Puis ce petit monde croise Kilsoo (Kim Minhee), une comédienne qui a décidé de se
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