« Mes fragiles » : contre les adieux
Un beau livre de deuil de Jérôme Garcin, écrit après la mort de sa mère et de son frère.
dans l’hebdo N° 1744 Acheter ce numéro

En 2021, Jérôme Garcin a perdu, à six mois d’intervalle, sa mère et son frère. Du poids de ces morts cumulées et du chagrin sans fond qu’elles provoquent, l’écrivain a fait un livre. L’art ou la littérature sont les seuls espaces protégés (avec l’analyse) où, dans nos sociétés qui ont invisibilisé la mort et les marques du deuil, il peut en être véritablement question.
Garcin raconte ces disparitions non sous la forme d’une longue plainte ou d’un ample retour sur l’histoire familiale, mais au gré d’un texte bref, aussi abrupt que l’est le surgissement du vide quand meurent des êtres chers. C’est que, comme tout un chacun, il n’y était pas préparé – on ne l’est jamais. Même si son frère était handicapé mental et physique – terrassé par le covid – et sa mère avancée en âge, atteinte d’une ostéoporose aiguë qu’elle n’a jamais voulu
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