Ne dites plus « pesticides » mais « médicaments pour les plantes »

La géographe Sylvie Brunel appelle, dans un essai intitulé Nourrir (éd. Buchet-Chastel), à cesser de « maltraiter » les agriculteurs. « Dès que le vocabulaire est négatif, l’image est négative », explique-t-elle sur CNews. Elle suggère ainsi de ne plus parler de « pesticides », mais de « médicaments pour les animaux et les plantes », et « réserve de substitution » plutôt que « mégabassine ». Un politiquement correct qui se diffuse tel un défoliant sur les antennes.
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