« On veut faire accepter n’importe quel emploi à n’importe quel salaire »
Philippe Villechalane, porte-parole de l’Apeis, réclame une véritable politique de l’emploi vertueuse.
dans l’hebdo N° 1745 Acheter ce numéro

La déconnexion de ceux qui nous gouvernent avec la vie quotidienne des Français·es est de plus en plus palpable. Parmi ceux qui ne sont ni reçus ni écoutés, les précaires et les chômeurs, alors que plusieurs lois successives viennent de profondément transformer leur statut. Politis a ouvert ses colonnes à l’Association pour l’emploi, l’information et la solidarité (Apeis).
À l’Apeis, nous venons de recevoir un chômeur ayant cru, après les effets d’annonce dont Emmanuel Macron et ses amis sont coutumiers, qu’en démissionnant il serait indemnisé. Son père, gravement malade, devait sortir de l’hôpital et son état de santé requérait une prise en charge, d’où cette démission.
Mais non, ça ne fonctionne pas ainsi : les chômeurs indemnisés à la suite d’une démission sont quasi inexistants. Cet homme se retrouve donc sans aucun revenu, et les réponses que nous fait Pôle emploi quand nous défendons des cas similaires sont pour le moins lapidaires : « C’est comme ça, c’est la loi, le règlement… »
Il a bon dos, le règlement. « Trop-perçus » injustement réclamés par Pôle emploi (ou autre organisme), demandes de formation
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