« Atlantic Bar » : un zinc en or

Fanny Molins montre une petite société fragile socialement mais forte en chaleur humaine.

Christophe Kantcheff  • 21 mars 2023 abonné·es
« Atlantic Bar » : un zinc en or
Le film déborde d’une tendresse qui n’a rien à voir avec la sensiblerie kitsch omniprésente à la télévision.
© ALCHIMISTES FILMS.

Imaginons le pitch d’Atlantic bar exposé à un éventuel financeur : « Il s’agit de filmer, jour après jour, un café dans un quartier populaire d’Arles, ses tenanciers et quelques-uns de leurs fidèles clients, tous déclassés sociaux, alors que pèse une menace de vente de l’établissement par son propriétaire. » On parie sur une réaction sceptique…

Et pourtant. Le documentaire de Fanny Molins, son premier long-métrage, présenté par l’Acid à Cannes en 2022, est à la fois poignant et captivant – et, heureusement, il a pu se faire, notamment grâce à un financement participatif. Il repose en grande partie sur les magnifiques personnalités de Nathalie et Jean-Jacques, qui tiennent le bar.

Nathalie est une véritable héroïne, extravertie, chaleureuse, regard brillant et merveilleux sourire. Jean-Jacques est plus réservé, même s’il pousse parfois la chansonnette, un homme en retrait, mais pôle solide. Ils ont un grand fils, avec lequel ils forment un trio uni.

Petite société

S’ajoutent les clients, qui sont autant de

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Cinéma
Temps de lecture : 2 minutes