Podium sanglant

Le front du boycott du sport russe se fissure. Décrétée par la quasi-totalité des organisations sportives après l’invasion de l’Ukraine, cette exclusion est ébranlée par la décision de la Fédération internationale d’escrime de réintégrer les athlètes russes et biélorusses en vue des Jeux olympiques de 2024. Le 26 mars à Tbilissi, des activistes ukrainiens faisaient pression sur le Comité international olympique, plutôt partisan de cette réintégration – sous drapeau neutre. Le lendemain, dans une déclaration commune, la Pologne, l’Ukraine, la Lituanie, l’Estonie et la Lettonie laissaient planer la menace… d’un boycott des JO de Paris.
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