« Avant l’effondrement » : en surchauffe

Le premier long métrage d’Alice Zeniter et Benoît Volnais met en scène la question contemporaine du dérèglement climatique.

Christophe Kantcheff  • 18 avril 2023 abonné·es
« Avant l’effondrement » : en surchauffe
Le premier long métrage d’Alice Zeniter et Benoît Volnais a une vraie personnalité qui se manifeste dans sa mise en scène souvent distanciée.
© Pyramide Films.

Le premier effondrement visible au début du film est celui de la glace sous le poids d’un ours blanc. Il s’agit d’une vidéo suffisamment forte, nous apprend-on, pour avoir sensibilisé le personnage principal, Tristan (Niels Schneider), au réchauffement climatique. Fin du prologue.

On retrouve Tristan directeur de campagne pour une candidate de gauche (Myriem Akheddiou) aux législatives à Paris, sur la brèche 24 heures sur 24 car l’équipe et les moyens sont réduits. C’est l’été, le temps est caniculaire, les éboueurs sont en grève (tiens, tiens…), quand, un matin, il reçoit un courrier anonyme contenant un test de grossesse positif.

Coup de tonnerre pour ­Tristan, qui, atteint d’une maladie génétique potentiellement mortelle dès l’âge de 40 ans, et donc transmissible à sa descendance, n’a de cesse de chercher à retrouver la jeune femme enceinte parmi les quatre avec lesquelles il a eu une relation les mois précédents. Il n’est pas seul pour réaliser cette enquête d’un genre

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Cinéma
Temps de lecture : 2 minutes