« Les 3 Vies d’Arminé » : la détermination de vivre
Frédo Burguière et Aurel racontent le peuple arménien à travers le courage d’une femme.
dans l’hebdo N° 1761 Acheter ce numéro

© Aurel
Quel événement déclenche en soi la nécessité de se tourner vers ses origines, de s’intéresser à l’endroit (ou aux endroits) d’où l’on vient ? Une naissance, par exemple. C’est ce qui est arrivé à Frédo Burguière, le chanteur, auteur et compositeur des Ogres de Barback. Jusqu’à la naissance de sa fille, l’Arménie n’était pour lui qu’un environnement quasi pittoresque. Il entendait sa grand-mère paternelle, née à Constantinople, et ses grands-tantes parler arménien, et les plats du pays revenaient régulièrement sur la table du dîner. « Et c’est tout », dit-il.
La venue au monde de sa fille et les questions qu’elle a provoquées l’ont poussé à aller découvrir l’Arménie. Il y a fait plusieurs séjours, y a pris des images, en a tiré un spectacle. Un jour – c’est l’introduction de la bande dessinée –, il appelle son ami Aurel afin de mettre en forme le matériau qu’il a accumulé. Dans ce but, ils partent ensemble pour un nouveau voyage.
Arminé est une héroïne des temps modernes, une mère-courage sortie des décombres de l’histoire.
Mais la quête de Frédo Burguière n’est pas centrée sur lui-même ni sur sa généalogie familiale. Son moteur est avant tout son appétit de rencontres. C’est le peuple arménien qu’il désire approcher. Une femme va, à ses yeux, en devenir le symbole : Arminé. Qui, un jour, lui a raconté son histoire tragique, comme ça, à l’improviste, dans un restaurant de la ville de Gyumri, où elle
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