« Bleu guitare » : Los Angeles, loin des clichés
Simon Baril décrit les déambulations de son narrateur dans un Los Angeles désolé.
dans l’hebdo N° 1761 Acheter ce numéro

Bleu guitare, le premier roman du traducteur Simon Baril, est une plongée désespérée dans Los Angeles. Son narrateur a quitté la France pour s’y installer et devenir musicien. Lorsqu’on le rencontre, sa guitare traîne dans une sacoche au milieu de son studio. Quelques années plus tôt, une agression l’a privé de l’usage de ses mains. L’accident a eu lieu juste après un concert qui devait lancer sa carrière dans un célèbre club du Sunset Strip. Traumatisé, le personnage s’enlise. Les mains atrophiées et endolories, il ne dort plus et déambule la nuit durant dans une ville où des kilomètres séparent les quartiers qu’il arpente. Son accident a fait de lui un paria, un piéton, là où les habitants intégrés de la cité ne se déplacent qu’en voiture. Dans son immeuble, il écoute un couple se disputer violemment, croise leur fils livré à lui-même et échange quelques mots avec un
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