Sécheresse : en Iran, la capitale pourrait déménager

À Téhéran, la crise de l’eau est telle que le président iranien Massoud Pezeshkian a une nouvelle fois évoqué le transfert de la capitale, le 22 novembre – comme l’a décidé l’Indonésie en 2022. C’est le premier automne depuis un siècle que la pluie n’est pas tombée, souligne le New York Times. Les barrages n’ont jamais été aussi bas et les nappes phréatiques sont épuisées provoquant l’affaissement des sols.
L’eau courante est coupée la nuit dans la capitale, mais les mesures restent insuffisantes face à une sécheresse qui dure depuis une décennie. Les provinces agricoles sont également touchées, menaçant la production alimentaire et accentuant les migrations internes. Selon l’agence de presse iranienne Mehr News, Téhéran pourrait être à court d’eau d’ici à deux semaines. De quoi interroger sur l’imminence d’une telle évacuation.
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