Les machines en question

Politis  • 26 avril 2007 abonné·es

Files d’attente insensées, retards dans le déroulement du vote, incidents… Lesmachines à voter qui équipaient 82 communes (1,5 million d’électeurs) sont loin d’avoir fait leurs preuves, dimanche. Les bureaux de vote équipés de systèmes électroniques ont été les plus concernés par l’autorisation donnée par le Conseil constitutionnel de rester ouverts au-delà des horaires initiaux, pour permettre le vote d’électeurs faisant la queue. Des « dysfonctionnements » ont été signalés, notamment à Villeneuve-le-Roi. À Reims, dans de nombreux bureaux, le PS fait état d’un décalage entre le nombre de votants et le nombre de votes exprimés. Dans 13municipalités du département des Hauts-de-Seine, le PS, relevant en particulier des retards, a demandé au préfet de surseoir à l’utilisation des ordinateurs pour le second tour. Les communes de Saint-Malo et du Perreux-sur-Marne ont décidé d’elles-mêmes de suspendre ce système. À deux jours du vote, la ville d’Amiens avait déjà fait de même, « compte tenu de la réticence de nombreux administrés » .

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