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Politis  • 28 août 2008 abonné·es

Cadré serré sur l’écran des JT, Nicolas Sarkozy a l’air grave. Il parle lentement et ponctue ses phrases de silence : « Jamais à un tel point je n’ai mesuré ce que peut être la solitude d’un chef de l’État face aux décisions qu’il doit assumer. J’ai pris mes responsabilités. J’en mesure la gravité. » Mais pas question de quitter l’Afghanistan, explique-t-il. On s’en doutait. Bien des téléspectateurs auront toutefois été médusés de constater que, ce 21 août, même face aux dix cercueils des soldats français et à leurs proches, dans la cour des Invalides, Nicolas Sarkozy n’a pu s’empêcher de parler de lui. Était-ce bien le moment et le lieu ?

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