Les candidats et le numérique

Les représentants des principaux candidats à la présidentielle se sont penchés sur la rémunération des artistes sur Internet. Une question qui nécessite que soient enfin trouvées des solutions viables.

Elodie Corvée  • 1 mars 2012 abonné·es

Désormais, la culture ne peut plus compter sans le numérique. Internet a bouleversé les pratiques culturelles des Français, permettant une plus grande diffusion des œuvres auprès du public mais fragilisant aussi le statut du droit d’auteur, menacé par le piratage. La problématique de la rémunération des artistes est ainsi devenue le point névralgique de toute politique culturelle actuelle et future.

Les candidats à la présidentielle doivent intégrer pleinement cette question dans l’élaboration de leurs propositions destinées au monde de la culture, d’autant que la dernière évolution du droit d’auteur remonte à 1985, avec la loi Lang qui instituait une répartition des revenus entre les producteurs et les artistes. Invités le 22 février à la Gaîté lyrique par la société de gestion des droits d’auteur, l’Adami, Aurélie Filippetti (PS), Franck Riester (UMP), Hervé Pérard (EELV), Alain Hayot (Front de gauche) et Arnaud Dassier (Modem) ont débattu sur la façon dont leurs candidats envisagent de rémunérer les auteurs à l’heure du numérique. Pas de « solutions définitives » ,

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Politique
Temps de lecture : 4 minutes