Ces groupes français qui financent l’ultra-droite américaine

Basta! a examiné les dons des grandes entreprises françaises, y compris publiques, aux candidats états-uniens. Nos champions du CAC 40 privilégient l’obscurantisme.

Michel Soudais  • 6 novembre 2012 abonné·es

Près de 4 français sur 5 souhaitent la victoire de Barak Obama, si l’on en croit CSA pour BFM. Mais nos grandes entreprises en pincent plutôt pour Mitt Romney et ses soutiens, montre une enquête fouillée à lire sur Bastamag.net .

Quelques exemples des révélations qu’on y trouve: La Société générale et BNP-Paribas ont distribué respectivement 218.000 et 32.000 dollars à la campagne du candidat Républicain. Près des trois quarts des contributions directes de GDF-Suez – environ 40 000 dollars – versées à des candidats au Sénat ou au Congrès sont allées à seize républicains clairement climato-sceptiques, ainsi qu’à six autres s’opposant à toute forme de régulation des gaz à effet de serre. Le groupe de BTP Lafarge finance de son côté douze candidats climato-sceptiques et cinq opposés à toute régulation sur le climat. Des «créationnistes» et des candidats Tea-Party ont bénéficié également de l’attention pécuniaire de Vivendi, Areva, Sanofi et du groupe Louis-Dreyfus…

Rectificatif : La Société générale et la BNP-Paribas démentent avoir financé en tant qu’enseigne quelque candidat à la présidentielle américaine. « Lorsque des personnes privées font des dons aux Etats-Unis, il est d’usage qu’elles indiquent le nom de leur employeur avec leurs coordonnées », indique mardi la BNP Paribas, qui emploie 14 000 personnes aux États-Unis.

A lire sur Bastamag.net.

Temps de lecture : 1 minute