Gaz de Schiste : il n’existe aucune alternative à la fracturation hydraulique, selon les pétroliers
Pour les industriels, auditionnés par des parlementaires le 18 avril, la technique interdite en France ne connaît aucune alternative viable.
L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) auditionnait plusieurs experts, jeudi 18 avril, sur la question des techniques alternatives à la fracturation hydraulique. La loi française interdit cette technique depuis juin 2011 pour l’exploitation du gaz de schiste, mais ne ferme pas la porte à des méthodes moins polluantes… Pour l’heure inexistantes :
« Il n’y a pas véritablement d’alternatives » , estime Pascal Baylocq, président du club de réflexion sur les hydrocarbures de roche mère, cite par actu-environnement.com. « Pour les gaz de schistes, aucune autre technologie n’est disponible, à notre connaissance » , renchérit Gilles Pijaudier-Cabot, directeur du laboratoire des fluides complexes et leurs réservoirs, selon la même source.
Ces déclarations recadrent le débat, alors que le gouvernement tente doucement d’ouvrir la voie à une exploitation des hydrocarbures non conventionnels par des méthodes alternatives (fracturation électrique, au propane ou en chauffant la roche).
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Ces auditions révèlent également un début d’édulcoration des termes, dans la bouche des pétroliers, avec une tendance à vouloir requalifier la « fracturation » – interdite – en « stimulation » ou « massage » de la roche mère.
–Fracturation hydraulique : les pétroliers jugent qu’il n’y a pas d’alternative (actu-environnement.com)
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