Scolarisation des roms : la course d’obstacles

Obligatoire selon la loi, la scolarisation des enfants Roms reste un défi dans de nombreuses municipalités.

Politis.fr  • 30 avril 2013 abonné·es

« Tout enfant entre 6 et 16 ans doit aller à l’école ! » Ce rappel de la loi, Véronique Decker, directrice d’école, le répète comme un mantra. Car pour les enfants Roms, toute obligatoire qu’elle soit, la scolarisation est un long parcours d’obstacles administratifs.

-* À lire jeudi sur Politis.fr : Quel avenir pour les Roms en France ?

En septembre dernier, la ministre déléguée à la Réussite éducative, George Pau-Langevin, adressait trois circulaires aux recteurs d’académie, dont une rappelant que « l’obligation d’accueil dans les écoles et établissements s’applique de la même façon pour les élèves allophones arrivants que pour les autres élèves ».

Pour autant, certaines municipalités rechignent encore à scolariser les enfants roms, s’appuyant sur de multiples obstacles administratifs pour se désolidariser du problème. Dans d’autres villes, établissements, associations et municipalité œuvrent de concert pour la favoriser.

Pour valoriser ces initiatives locales, la Délégation interministérielle pour l’Hébergement et l’accès au logement (DIHAL) publiait, le 12 avril, ce reportage tourné à Bobigny :

École obligatoire : La scolarisation des enfants Roms roumains et bulgares à Bobigny :


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