Le mauvais cheval du PS

Le bureau national a décidé de soutenir la candidature de Martin Schulz (SPD) à la présidence de la commission européenne.
Politis  • 17 octobre 2013
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Le bureau national du PS a décidé, le 8 octobre, précipitamment et sans vrai débat, de soutenir la candidature de Martin Schulz (SPD) à la présidence de la commission européenne. Un choix étonnant qui, contrairement aux dires de Catherine Trautmann, n’a pas recueilli l’unanimité. Emmanuel Maurel, Julien Dray et Marie-Noëlle Lienemann s’y sont opposés, tandis que les membres du courant de Benoît Hamon n’y ont pas pris part. Président du Parlement européen à la suite d’un marchandage PPE-PSE, Martin Schultz a bâti toute sa carrière sur cette alliance entre conservateurs et sociaux-démocrates. En 2009, il rêvait même d’un poste dans la commission Barroso. Le changement, ce ne peut pas être lui.

Les échos
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