« Sur les cendres en avant » : Une comédie tout feu tout femmes

Avec Sur les cendres en avant, Pierre Notte réussit le pari d’une pièce intimiste entièrement chantée, où le vice et la vertu s’affrontent avec un art renouvelé de la facétie.

Gilles Costaz  • 27 avril 2016 abonné·es
« Sur les cendres en avant » : Une comédie tout feu tout femmes
© Giovanni Cittadini Cesi

Depuis longtemps, sans doute, Pierre Notte, l’auteur de Moi aussi je suis Catherine Deneuve et de Deux Petites Dames vers le Nord, tournait autour de cet objet théâtral difficile à mettre sur orbite : une pièce entièrement chantée. Des couplets surgissant en pleine action, des intermèdes musicaux plus longs que les scènes parlées, on en avait à foison dans ses œuvres précédentes : Notte se montre parfois au piano, donnant lui-même l’impulsion de ses spectacles et aimant toujours brouiller la frontière entre théâtre et cabaret.

Mais cette fois, avec Sur les cendres en avant, ça y est, il n’y a plus un mot de parlé, tout est chanté, textes, musique et mise en scène signés de Notte lui-même (Paul-Marie Barbier ayant pratiqué les arrangements musicaux et la pianiste

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Théâtre
Temps de lecture : 4 minutes