Pantouflage : Juncker vs Barroso
Jean-Claude Juncker a enfin réagi au recrutement par Goldman Sachs de l’ex-patron de la Commission européenne.
Cet article est en accès libre. Pour rester fidèle à ses valeurs, votre journal a fait le choix de ne pas se financer avec la publicité. C’est la seule garantie d’une information véritablement indépendante. Ce choix a un coût, aussi, pour contribuer et soutenir notre indépendance : achetez Politis, abonnez-vous.
Deux mois. C’est le temps qu’a mis Jean-Claude Juncker pour réagir au « scandale Barroso », le recrutement par Goldman Sachs de l’ex-patron de la Commission européenne comme conseiller sur le Brexit. Il a fallu que la médiatrice européenne Emily O’Reilly le somme d’obtenir des clarifications sur cette embauche pour que Jean-Claude Juncker demande par courrier à son prédécesseur de détailler l’étendue « de ses nouvelles responsabilités » ainsi que « les termes de référence de son contrat de travail ». Et décide que, dorénavant, M. Barroso ne sera plus considéré comme un ancien commissaire mais comme un lobbyiste. Une mesure purement symbolique et protocolaire. Insuffisante pour solder une affaire qui a terni un peu plus l’image de l’UE dans l’opinion.