Beckett face à la gloire

Le troisième tome de sa correspondance, entre 1957 et 1965, montre l’auteur heureux et malheureux après le triomphe d’ En attendant Godot.

Gilles Costaz  • 11 janvier 2017 abonné·es
Beckett face à la gloire
© FRAN CAFFREY/AFP

L’édition française des Lettres de Samuel Beckett en arrive à son troisième volume. On pouvait penser que ce serait le dernier, mais la correspondance de cet écrivain qui parlait peu est considérable. Il faudra encore un ou deux tomes pour l’épuiser, le nouveau regroupant les années 1957-1965.

Pour qui a lu les épisodes précédents, on avait laissé Beckett – disons Sam, pour nous placer dans une familiarité qui ne lui aurait guère plu, sauf si l’on en était arrivé à partager le même whisky et à parler de rugby et de tennis – au moment où avait eu lieu la création d’En attendant Godot à Paris, en 1953, puis à travers le monde. Voilà que cet auteur confidentiel, dont les livres ont longtemps été

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Littérature
Temps de lecture : 4 minutes