Sahara occidental-Maroc : Justice bafouée pour 25 militants
Le procès des militants sahraouis a repris le 13 mars devant la cour d’appel de Rabat-Salé.
« Les coutures du “procès équitable” craquent sous les coups de boutoir de la raison d’État. » C’est par cette phrase que Me Breham, l’un des avocats français des 25 militants sahraouis jugés actuellement devant la cour d’appel de Rabat-Salé, a commenté le déroulement du procès à l’issue de la première journée d’audience. Celui-ci a en effet repris lundi 13 mars, les accusés toujours enfermés dans une cage de verre et disposant, contrairement aux précédentes audiences, d’un haut-parleur leur permettant d’entendre les débats. Emprisonnés depuis six ans, condamnés par un tribunal militaire en 2013 à des peines allant de vingt ans à la perpétuité, ils sont poursuivis pour le meurtre de onze membres des forces de sécurité marocaines lors du démantèlement violent du camp de Gdeim Izik. Des milliers de tentes traditionnelles installées à l’automne 2010 dans la périphérie de Laâyoune, capitale du Sahara occidental, pour protester contre l’occupation marocaine.
Il reste 65% de l'article à lire.
Pour lire la suite de cet article, identifiez-vous ou créez un compte :
Article réservé
Pour lire cet article :
Consultez nos offres d’abonnement,
à partir de 5€/mois.
Déjà abonné(e) ?
Identifiez-vous.
Vous pouvez aussi acheter le journal contenant cet article ici