Rendre à Macron ce qui est à lui seul
Nous n’allons rien « assumer » du tout de l’extraordinaire incurie de l’État et de son chef.
Reconnaissons-le : il a pu nous arriver, depuis son élection, et sauf son respect, de nous demander si le chef de l’État français ne nous prenait pas pour des imbéciles. Puis nous avons appris – bien obligé·es – à nous accommoder, tant bien que mal (1), de son caractère, disons, fantasque – et du rapport très (très, très) souple qu’il entretient avec la réalité.
Mais pourtant (2), et en dépit de cet effort de compréhension de ses particularités, il peut encore nous arriver de rester interloqué·es, voire même (3) un peu irrité·es, voire même (4) complètement ulcéré·es par l’extraordinaire effronterie d’Emmanuel Macron – et par cette si singulière manière qu’il a de se comporter parfois comme s’il ne savait absolument pas ce qu’est la honte.
Vendredi dernier – 23 octobre –, par exemple, il a twitté, tranquille comme Baptiste : « Aidez-nous à assumer que, oui, renoncer à un dîner ou un week-end entre amis ne ravit personne. Mais que c’est temporaire. Se restreindre maintenant, c’est pouvoir espérer se retrouver bientôt. À condition de tous jouer le jeu. »
Et bien sûr : c’est non.
Bien sûr, nous n’allons rien « assumer » du tout de l’extraordinaire incurie, depuis le début de la pandémie de Covid-19, de l’État et de son chef.
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