Trans Kabar : Brûlant métissage
Au confluent du maloya, du rock et du jazz, le quatuor Trans Kabar publie un deuxième album intense.
Si Trans Kabar s’est formé en région parisienne, durant l’automne 2017, le groupe plonge ses racines outre-mer, dans les eaux profondes du maloya. Évoquant un style de blues plus rythmé, cette musique emblématique de La Réunion, chantée en créole, a été interdite par les autorités françaises à la fin des années 1950. Elle a néanmoins continué de se pratiquer et de se transmettre clandestinement, via en particulier les « servis kabaré », des rituels festifs très populaires qui mêlent invocation des esprits, danse et musique. Trans Kabar – dont le nom fait référence à ces fameux rituels et suggère par ailleurs l’idée de transversalité – s’approprie le maloya avec autant de vigueur que d’audace, le confrontant à d’autres univers sonores pour mieux le régénérer.
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