Un exemple de poujadisme autorisé
Les élections de 2012 ont coûté plus d'un demi-milliard d'euros, selon un rapport officiel qui faisait la manchette du Parisien jeudi matin.
Les élections de 2012 ont coûté plus d'un demi-milliard d'euros, selon un rapport officiel qui faisait la manchette du Parisien jeudi matin.
C'est vrai quoi ! Pendant deux ans on leur dit qu'ils n'ont rien à faire dans ce gouvernement, parce qu'ils ne sont pas d'accord avec Manuel Valls, avec l'austérité, avec le productivisme, et puis d'abord ils ne sont là que pour les postes, "pour aller à la soupe" en fait.
Et puis tout à coup on leur propose le ministère de l'Ecologie, et ils se payent le culot de refuser ? Mais pour qui se prennent-ils ?
Valeurs actuelles met à sa une le «vainqueur de la bataille de Poitiers». Et reprend ainsi un mythe auquel seule l'extrême droite adhère encore.
Sur une certaine presse qui donne des leçons de maintien et Marion Maréchal-Le Pen.
Trop de médias se font les porte-voix complaisants de la présidente du Front national, sous prétexte d'informer. Le quotidien du groupe Amaury nous fournit, ce matin, un bel exemple de cette pratique aussi irréfléchie que dangereuse.
Professeur à l'université de Londres, Philippe Marlière dénonce une volonté très complaisante de rattacher à tout prix Manuel Valls, l'homme fort du gouvernement, à une tradition de gauche, et plus précisément socialiste.
A en croire la confidence d'un élu PS publiée par Le Figaro , les socialistes espèrent qu'une montée du Front national les sauvera aux municipales. Aux fous !
Le co-président du Parti de gauche n'a pas tenu les propos qu'on lui prête depuis 24 heures pour l'accuser de tenir un «discours des années 30» et d'avoir versé dans «l'antisémitisme» en parlant de Pierre Moscovici. Voici la bande son de ses propos.
Ami lecteur, la Une de Libération te fait flipper ? C'est normal, elle est faite pour ça, et te conduire, dans un réflexe pavlovien, à mettre dans l’urne un bulletin au nom de François Hollande.