Génération repolitisée ?

Les écrivains seraient-ils plus enclins à prendre part au débat sur les affaires de la cité ? Deux livres, « Une année en France » et « Avril-22, ceux qui préfèrent ne pas », témoignent d’une certaine forme d’engagement.

Christophe Kantcheff  • 5 avril 2007 abonné·es

Entre les écrivains et la politique, quelque chose est peut-être en train de changer. Il faut entendre ici, sous le terme « écrivains », ceux de littérature. Longtemps, en effet, l'époque de l'engagement obligatoire selon Sartre ­ bien que trop souvent caricaturé ­ a fait figure de repoussoir. L'engagement dans la langue, c'est-à-dire la mise à l'épreuve artistique à travers des partis pris formels, a représenté une exigence plus haute. On ne saurait le dévaloriser : cet engagement distingue généralement les vrais écrivains des simples auteurs. En outre, il n'annule en rien la dimension ou la charge politique qui peut caractériser une oeuvre.

Mais les questions politiques, traitées pour elles-mêmes et donnant lieu à publication, n'ont pas été très prisées par les écrivains. Qu'elles soient

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Culture
Temps de lecture : 4 minutes