Race et nation
Article paru
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De nombreux métis sont nés sous la colonisation française, le plus souvent de pères « européens » et de mères « indigènes ». Lalégislation coloniale s’est saisie assez tôt d’une question brouillant la frontière raciale qui fondait l’ordre colonial et qui, surtout, introduisit la race dans le droit français. L’historienne Emmanuelle Saada a retracé l’histoire de ces « enfants de la colonie » et des mesures prises à leur sujet, révélatrice d’une évolution de l’appartenance nationale en France qui oblige à revoir le fameux « modèle républicain » de la citoyenneté. Un ouvrage fondamental.
Pour aller plus loin…
Essais • 5 décembre 2025
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Désoccidentalisez… il en restera bien quelque chose !
À travers deux ouvrages distincts, parus avec trente ans d’écart, le politiste Thomas Brisson et l’intellectuel haïtien Rolph-Michel Trouillot interrogent l’hégémonie culturelle des savoirs occidentaux et leur ambivalence lorsqu’ils sont teintés de progressisme.
Par Olivier Doubre
Entretien • 4 décembre 2025
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Appel des intellectuels de 1995 : « Bourdieu a amendé notre texte, en lui donnant une grande notoriété »
L’historienne Michèle Riot-Sarcey a coécrit avec quatre autres chercheur·es la première version de l’Appel des intellectuels en soutien aux grévistes, alors que le mouvement social de fin 1995 battait son plein. L’historienne revient sur la genèse de ce texte, qui marqua un tournant dans le mouvement social en cours.
Par Olivier Doubre
Histoire • 4 décembre 2025
L’Appel des intellectuels en soutien aux grévistes de 1995, tel que rédigé initialement
Ce texte fut ensuite amendé par certains militants et grandes signatures, en premier lieu celle de Pierre Bourdieu. Mais les cinq rédacteurs de sa première version – qu’a retrouvée Michèle Riot-Sarcey et que nous publions grâce à ses bons soins – se voulaient d’abord une réponse aux soutiens au plan gouvernemental.
Par Olivier Doubre
Entretien • 3 décembre 2025
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Romane Bohringer : « Les mères défaillantes ont besoin de soins, pas d’être jugées »
Dans Dites-lui que je l’aime, adaptation très libre du livre éponyme de Clémentine Autain, aussi présente dans le film, la réalisatrice rend hommage à des femmes, leurs mères, dans l’incapacité d’exprimer leur amour à leur enfant. Elle explique ici comment elle a construit son film à partir du texte de l’autrice, en qui elle a reconnu un lien de gémellité.
Par Christophe Kantcheff
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