Une défaite de la pensée

Christophe Ramaux  • 10 mai 2007 abonné·es

La défaite de la présidentielle est aussi celle de la pensée économique non-libérale. Le credo libéral de Nicolas Sarkozy était clair. L'offre crée la demande. D'où les cadeaux supplémentaires aux plus riches (bouclier fiscal à 50 % ; suppression des droits de succession) et aux entreprises (contrat de travail unique, nouvelle baisse de l'impôt sur les sociétés, remise en cause des 35 heures via la « libération » des heures supplémentaires). D'où les « incitations » (mise sous condition accrue des allocations) aux chômeurs. Puisque, sur le marché du travail aussi, l'offre est supposée créer la demande : les offreurs de travail (les chômeurs) n'auraient donc qu'à se bouger pour créer une demande (un emploi).

Sarkozy contrebalancera-t-il

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Temps de lecture : 4 minutes