Un marché sauvage
Une convention internationale vient de soulever le problème du trafic des espèces sauvages, qui menace la biodiversité. Des réglementations existent pourtant, mais la répression est insuffisante.
dans l’hebdo N° 958 Acheter ce numéro
Le commerce des espèces sauvages se présente désormais comme le plus subtil des pillages du tiers monde. C'est ce qu'a montré la dernière réunion de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces menacées (Cites) qui vient de s'achever à La Haye. Pendant deux semaines, se sont affrontés ceux qui veulent exploiter la biodiversité de la planète et ceux qui souhaitent la préserver : les marchands et les écologistes.
L'enjeu est de taille puisque le commerce légal ou illégal des espèces sauvages a généré, l'année dernière, un chiffre d'affaires d'environ 20 milliards d'euros (à comparer avec le budget annuel de la Convention : 4
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