Un marché sauvage

Une convention internationale vient de soulever le problème du trafic des espèces sauvages, qui menace la biodiversité. Des réglementations existent pourtant, mais la répression est insuffisante.

Claude-Marie Vadrot  • 28 juin 2007 abonné·es

Le commerce des espèces sauvages se présente désormais comme le plus subtil des pillages du tiers monde. C'est ce qu'a montré la dernière réunion de la Convention de Washington sur le commerce international des espèces menacées (Cites) qui vient de s'achever à La Haye. Pendant deux semaines, se sont affrontés ceux qui veulent exploiter la biodiversité de la planète et ceux qui souhaitent la préserver : les marchands et les écologistes.

L'enjeu est de taille puisque le commerce légal ou illégal des espèces sauvages a généré, l'année dernière, un chiffre d'affaires d'environ 20 milliards d'euros (à comparer avec le budget annuel de la Convention : 4

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Écologie
Temps de lecture : 4 minutes