Un déclin persistant

Pour les communistes, les municipales et cantonales ne sont certes pas catastrophiques, mais ils ne parviennent pas à enrayer leur récession électorale.

Michel Soudais  • 27 mars 2008 abonné·es

Soulagement et satisfaction sont les deux sentiments affichés place du Colonel-Fabien après les élections municipales et cantonales. Après deux terribles reculs aux élections présidentielles de 2002 (3,3 %) et 2007 (1,9 %), le PCF craignait de disparaître d'un grand nombre de villes et de départements. Le 9 mars, au soir du premier tour, les responsables communistes pouvaient au contraire se féliciter de la reconduction de leurs équipes municipales dans 57 villes de plus de 9 000 habitants et de la reconquête de Dieppe et de Vierzon ; ainsi que d'un score national maintenu de 8,85 % aux élections cantonales. Une semaine plus tard, à l'heure d'un bilan global, Marie-George Buffet et ses proches mettaient encore en avant les bons résultats d'ensemble des communistes : « C'est bien le rouge qui arrive très nettement en troisième position » , sur la carte de France des villes et des

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Politique
Temps de lecture : 4 minutes