« Le Hezbollah a voulu donner un coup de semonce »
Journaliste, auteur de « Liban, chroniques d’un pays en sursis », René Naba* propose ici une lecture des événements très différente de celle qui l’emporte dans les médias occidentaux.
dans l’hebdo N° 1002 Acheter ce numéro
Le Hezbollah n’a-t-il pas commis une erreur en sacrifiant son principal argument dans la société libanaise : nous tournons nos armes contre Israël, mais jamais contre d’autres Libanais ?
René Naba : Non, pas vraiment. Sous peine de paralysie, il ne pouvait subir passivement l’agenda imposé par ses adversaires, impulsé par les Américains et les Saoudiens, et se laisser grignoter progressivement. Depuis l’offensive déclenchée en Irak contre Moqtada Sadr, le chef religieux chiite, en avril 2008, le Hezbollah s’attendait à la manœuvre. Il ne s’est pas livré à un coup d’État, dans un État
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