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Politis  • 23 octobre 2008 abonné·es

Courageux

« Il y a trente ans […], “la Marseillaise” était sifflée sur tous les terrains. Mais, à l’époque, les politiques ne s’intéressaient pas au football, et ça ne choquait personne » , se souvient Michel Platini dans le Monde (18 octobre). Le président de l’Union européenne de football (UEFA) et ancien capitaine de l’équipe de France y dénonce « une récupération politique » et juge « absurde » d’ « arrêter un match parce qu’il y a des sifflets ».

Libéral

Au printemps, Bertrand Delanoë s’était défini « libéral » . La crise financière venue, « le mot lui colle aux semelles comme le sparadrap de Haddock », et il « rame dans les sections » , diagnostique Marianne (18 octobre), en assurant qu’« il ne parlait que du libéralisme politique » . Faux ! À la page 48 de son essai, De l’audace !, le maire de Paris écrivait : « Si les socialistes du XXIe siècle acceptent enfin pleinement le libéralisme, s’ils ne tiennent plus les termes de “concurrence” ou de “compétition” pour des gros mots, c’est tout l’humanisme libéral qui entrera de plein droit dans leur corpus idéologique. »

Quitus

François Hollande justifie ainsi sur son blog l’abstention du PS sur le plan de sauvetage des banques de Sarkozy : « Dans une crise comme celle qui frappe le monde entier et qui touche notre pays, la première responsabilité, c’est de ne pas s’opposer à une décision européenne prise sans doute avec retard, mais prise tout de même. »
Au PS, le label « européen » vaut quitus.

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