Drôle de moralisation

La fusion des Banques populaires et des Caisses d’épargne orchestrée par l’Élysée porte atteinte aux principes mutualistes. Les syndicats dénoncent un « coup de force ».

Thierry Brun  • 5 mars 2009 abonné·es

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Nicolas Sarkozy en patron mutualiste, c’est sans doute l’aspect le plus invraisemblable de l’histoire de la fusion des groupes Caisse d’épargne et Banque populaire, et de leur filiale commune, Natixis. Pourtant, le président de la République en personne a bel et bien pris le contrôle de deux banques issues du même giron coopératif. Et c’est l’un de ses plus proches collaborateurs, François Pérol, authentique libéral, qui a pris les commandes du deuxième groupe bancaire français né de cette fusion. L’Élysée actionnaire met la main sur deux piliers de l’économie sociale sans en informer les millions de sociétaires et associés, notamment les vingt Banques populaires

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